Votre douleur est prise en charge
Au Centre Hospitalier d’Arpajon, nous nous engageons à prendre en charge votre douleur.
La douleur est une préoccupation quotidienne des équipes soignantes. Celles-ci sont là pour vous écouter et vous aider. N’hésitez pas à exprimer votre douleur. En l’évoquant, vous aidez les médecins à mieux vous soulager. Ils évalueront votre douleur et vous proposeront les moyens les plus adaptés à votre cas.
La douleur induite concerne tous les soignants
La douleur induite par les soins concerne tous les soignants car le soin est le coeur, le fondement de nos professions.
Aborder ce thème c’est reconnaître et accepter que nos actes de soins puissent entraîner de la douleur et que celle-ci peut survenir à différents moments et sous différentes formes au cours du même soin. Cela impose donc dans un premier temps d’identifier en équipe les soins qui génèrent de la douleur. Puis d’analyser ces soins, leurs pertinences et les facteurs influençant la perception douloureuse par le patient.
L’objectif de ce travail est de mettre en place une ou des réponses adaptées afin de diminuer voire de supprimer les douleurs induites par les soins.
Il existe plusieurs attitudes. Cela peut aller de la non réalisation du soin si non contributif pour la prise en charge du patient à l’introduction de thérapeutiques médicamenteuses et/ou non médicamenteuses avant et pendant le soin.
En conclusion la douleur induite par le soin nécessite de se questionner en équipe, de remettre en cause nos choix de soins, leurs pertinences, le déroulement de leurs réalisations et nos organisations de soins.
Des journées sont consacrées à ce sujet autour d’un film « La douleur induite… c’est pas soignant » produit par le CLIN des Hôpitaux de Toulouse, afin de débattre ensemble sur ce thème.
Soins douloureux et influence du vécu douloureux
Divers facteurs d’influence du vécu douloureux majorent le ressenti de la douleur induite par les soins :
- Nature du soin et endroit du corps où il s’effectue,
- Représentation de l’acte à effectuer (ce qui a été vu ou entendu, vision du matériel),
- Durée et répétition du soin (phénomène d’usure),
- Environnement dans lequel le soin se déroule (calme, agitation, bruit, lieu),
- Lien aux soignants (confiance, inquiétude),
- Maitrise du soignant (dextérité, sécurité gestuelle, assurance verbale…),
- Antécédents de douleur (pour lui-même ou son entourage),
- Ancienneté de la maladie, du handicap et son évolution,
- Age du patient, degré de fatigue, compréhension de la raison du soin,
- Insomnie ou mauvais repos, fatigue, hyperstimulation,
- Etat psychologique actuel (anxiété, peur, sentiment d’insécurité, perte du sens… ),
- Absence de reconnaissance du ressenti douloureux par l’entourage,
- Croyances dans les soins proposés.